vendredi 31 mai 2013

Gerer ses failles

Moi qui voulais commencer par un billet bien joyeux mais à 38SA je suis un peu submergée par l'anxiété.
Il faut que je me répète des mantras :
- Ne pas penser à mon premier accouchement qui a été une catastrophe du début à la fin en se disant que ça ne pourrait être pire et ce sera l'occasion de vivre une meilleure expérience.
- Ne pas penser à mon précèdent allaitement pour lequel j'ai été souvent si mal conseillée et qui donc ne s'est pas bien passé. Et surtout s'est fini beaucoup trop prématurément à mon goût !
- Ne pas imaginer le pire, avec les nuits sans sommeil qui rendent irritable, et dont mon premier Lapinou pourrait être victime.  
- Ne pas ressasser mon histoire, cette famille de matriarches qui tiennent si bien debout et dans laquelle moi et mes garçons avons tant de mal à trouver notre place.
- Me dire qu'il faudra laisser mon premier s'envoler un peu, se détacher un brin, parce que ce sera sans nul doute difficile pour lui de voir sa maman accaparée par un petit brin d'homme qui sera si dépendant de sa maman. 
Et puis comment aime-t-on son deuxième enfant ? Notamment quand l'histoire du premier si particulière a créer une histoire singulière. Surement autrement, mais il y aura-t-il de la culpabilité sous-jacente ?
Quand notre cerveau prend trop d'ascendant sur notre vie. Allez Hauts les coeurs vivre ces evenements au lieu de les penser à l'avance.
Se faire confiance. 

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