lundi 1 juillet 2013

douleurs, funanbulisme et renoncement

Le 20 juin : Et voila notre nouvelle petite merveille a maintenant 16 jours et c'est un vrai amour. paisible, tranquille, serein tout le contraire de sa maman. Cet accouchement a été fulgurant, très douloureux mais impeccable, 1H45 en gros de souffrance pour un magnifique bébé qui a pu avoir sa tétée d'accueil et passer ses premières heures avec sa maman, contrairement à la première fois... 
Et puis la machine "Maman" s'est emballée une première fois, chaleur, fatigue ont mené à une crise d'angoisse, pas de maitrise, des larmes, de l'incapacité à retrouver mon souffle. ça s'est passé... ça passe toujours, mais au coeur de la chose c'est toujours plus difficile.

Retour à la maison. ça fait du bien, loin de ce lit qui grince, de ces passages incessants dans la chambre la journée, des conseils bêtas du pédiatre qui semble mieux savoir que moi ce qui est bon pour mon fils.

Une semaine passe tranquille, le rythme s'installe... et puis il y a 4 jours, retour des grosses chaleurs, la fatigue accumulée car on pense qu'on va bien et on en fait forcement trop, et l'angoisse. Toujours, qui assaille, qui terrasse, non maîtrisable. et c'est la brèche qui s'ouvre, la maman qui perd pied, qui a envie de sauter par la fenêtre, d'être si si loin d'ici, malgré tout l'amour qu'elle porte à ses garçons.

Appeler donc  l'aide, heureusement disponible et réactive des praticiens qui me suivent, le plein de phytothérapie, de bain à la lavande, mais qui atteignent leur limite. Et voilà renoncer, dire qu'on en a besoin pour remonter la pente, pour être ou redevenir la maman que l'on sait pouvoir être. Accepter d'être fragile, d'avoir des failles, d'avoir besoin d'aide.

Verbaliser pour que les gens sachent et aident si possible, me préservent au moins.

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